Words inside
-
-
Aujourd’hui était un jour de deuil.
Je n’ai pas voulu qu’elle pleure.
Alors on a fait des bulles.
Des bulles pour oublier un instant.
Que la vie s’éclate, elle aussi
Comme ça, d’un seul coup.
-
-
C’est un peu la conclusion si difficile à engager dans un deuil qui n’est jamais ni réel, ni effectif, qu’est celui d’un amour.
Un peu comme le vin, elle révèlera avec le temps,
toute la fragilité, les détails, les arômes subtils qu’aura été la relation.
Qui n’engageait que nous.
Du velours au moment du souvenir quand la suite à donner à nos vies se présentera.
Et que nous l’exécuterons.
-
-
-
Plus de réseaux, plus de canaux, plus de contacts.
Naufragés volontaires, au loin , nous nous sommes perdus.
On entends plus que les vagues et sur ma peau tu lis Giono.
A découvrir que le soleil n’est jamais aussi beau que le jour ou l’on se met en route…
-
-
C’est pour cela que j’aime la vie ici, les jeunes ils ont l’air d’être tous sains, tous magnifiques , pas comme là ou j’ai grandis ou tout nous poussait a nous détruire, étouffer ce corps inutile que personne n’a construit, que personne ne regarde.
-
-
Avant que le béton ne durcisse et fige de façon définitive nos pas, nous devrions tous graver ce qui nous semble important…
-
-
There is a crack in everything, that’s how the light gets in…
-
-
Et j’ai hâte je ne te cache pas que le temps passe et m’enlève ce poids et cette tristesse qui continue d’infuser sur mon cœur, tristesse profonde d’avoir aimé comme rarement et de ne pas avoir abouti
-
-
Aux absences maternelles, le monde prends soudain des allures de cour d’école, froide et misérable, éternelle.
-
-
Nous devrions nous mêler au flot incessant, au mouvement, ne pas nous arrêter à réfléchir, comparer, analyser, posséder, mais couler sans trêve et sans fin.
-
-
Il meurt un peu, l’enfant qui grandit.
Il largue les amarres des passions maternelles.
Il meurt un peu quand il prend la sortie.
Abandonne les espaces, laisse des traces.
Des silences sonores.
Il meurt un peu l’enfant, et la mère aussi.
-
-
L’immensité est sans enfants
sans appels
L’immensité est un cœur blanc
Dia de los muertos,
Dernier tour de piste
Que mon cœur lâche.
-
-
Nous pouvons donc, si vous le désirez, nous accorder de temps à autre autour d’un repas ou d’un verre, c’est une invitation tout à fait sincère à mesurer l’intérêt que je vous porte et à dire à mon tour que ces moments sont précieux et agréables, ils forment la toile de fond de nos vies et resteront une chaleur réelle, je l’espère, à l’heure de nos vieux jours.
Je vous embrasse
Maryan
-
-
Bateau de glace
Au cœur de l’onde
Au cœur de verre, sans raison
Tu vas vers l’horizon.
-
-
C’est alors qu’elle m’apparut dans la lumière et toutes les formes de sa féminité, je ne l’avais jamais vraiment regardé, captive de tous ces vêtements boucliers.
Elle est était très belle, plus que ça elle était femme…
-
-
Tu n’es pas un enfant ténébreux qui surfe sur les vagues du monde comme on s’insère dans les plis de la vie, tout en lisant tu me regardes parfois, pénétrant intensément mon horizon de tes yeux noirs, interrogateurs.
Tu ne possèdes pas encore les clés de ta vie, mais la croque à pleine dent, tu as des impatiences devant elle, des espoirs fous, tu ne cherches ni a être sauvé, ni a posséder.
Tu as peur, c’est officiel, devant ces10 années qui approchent, le monde qui se dessine ne ressemble pas à tes dessins.
Tu es un enfant épais, contrasté, qui ne se résume plus en un écrit d’état Civil.
Tu ne dis jamais qui tu es, mais tu sais de plus en plus qui tu ne seras pas.
-
-
Nous ne mettrons pas nos pas dans les pas de nos mères
-
-
J’erre dans les rues d’une ville où tout me dit que je suis déjà venue.
Et il me semble que dans cette perpétuelle avancée, la ville nous abandonne encore et toujours à nos souvenirs d’elle, qu’elle n’est déjà plus.
Comme pour nous dire que nous n’en sommes plus, nous n’en sommes pas, les gardiens
Toi comme moi sommes un pays qui n’existe plus.
Ou bien est-ce une enfance ?
Maintenant il y aura toujours une ville qui parle de nous au passé.
Manchester est sous la pluie
Manchester et moi aussi..
-
-
-Capitaine, il y a un trou sur le pont principal, il faudrait réparer.
-Et avec quoi moussaillon ? Nous sommes partis pour l’aventure pas pour le confort !
-
-
Boucles d’or éreintée, se construit des châteaux de sable, ou le marchand, derrière ses paupières, répand encore un inépuisable soleil.
Laisser un commentaire